Résultats du concours et bilan sur mon année au Japon…

ET LA BONNE RÉPONSE EST…

 Résultats du concours et bilan sur mon année au Japon...

 Un OMAMORI お守り 

 

Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, il s’agit d’une petite amulette toute mignonne que l’on peut acheter dans les temples. Il y en a de toutes les couleurs pour tout (amour, travail, santé, argent etc), on peut alors l’accrocher à ses clés, à son sac, à son téléphone… Vous avez été une dizaine à trouver le bon cadeau, malheureusement, comme je l’ai dit, je ne peux faire gagner que les 5 premiers. Voici le nom des gagnants dans l’ordre :

  • Cédric Delmotte
  • Dobiebic
  • KanaCo
  • sakura-chan
  • tony blue

 

Si votre nom est dans la liste, je vous contacterai très bientôt pour prendre vos coordonnées. La première personne gagne également l’aquarelle que j’ai postée ci-dessus. En tout cas, merci à tous pour avoir participé ! J’espère vous faire gagner des NATHALIE COOKBOOK en 2013 ! ^^

Vous avez été très nombreux à avoir proposé le Maneki-neko et la poupée Kokeshi, et de manière générale, vous avez eu de très bonnes idées. Il y a même des objets dont je ne connaissais pas le nom japonais (et maintenant, grâce à vous, je les connais !), voici donc une liste non-exhaustive  :

  • Daruma 達磨 : figurine ronde souvent rouge où l’on doit dessiner les pupilles des yeux (la première en faisant un voeu, la deuxième quand le voeu se réalise enfin).
  • Fukubukuro 福袋 : pochette surprise qui s’offre en début d’année.
  • Fūrin 風鈴 : carillon que l’on accroche à sa fenêtre et qui sonne au contact du vent.
  • Furoshiki 風呂敷 : tissu qui se transforme en sac et sert à emporter la boîte à bento ou autre chose.
  • Himitsu-bako 秘密箱 : boîte à secrets qui s’ouvre à l’aide d’une manipulation que seul le propriétaire connaît.
  • Kokeshi こけし : petite poupée en bois souvent cylindrique.
  • Maneki-neko 招き猫 : le fameux chat qui a une patte levée et qui porte bonheur.
  • Nohohon のほほん : jouet personnage qui incline toujours la tête (enfin vous voyez de quoi je parle hein !).
  • Okiagari-koboshi 起き上がり小法師 : poupée en papier-maché originaire de Fukushima.
  • Puchi puchi プチプチ : jouet qui simule le papier-bulle que l’on peut « éclater » à l’infini.
  • Sarubobo さるぼぼ : poupée sans visage originaire de Takayama.
  • Teru teru bōzu てるてる坊主 : petite amulette en papier ou tissu que l’on accroche à la fenêtre pour faire revenir le beau temps en période de pluie.
  • Uchiwa うちわ : éventail en papier non plié, souvent distribué l’été dans les rues.
  • Yunomi 湯のみ : tasse de thé en céramique.

Alors ? Combien en connaissez-vous ? Etes-vous un fin connaisseur de la culture japonaise ? ;)

 

 Mon bilan de cette année au Japon

Et oui, mon visa vacances-travail touche à sa fin… Le 25 janvier pour être précise. Je serai donc de retour en France dès le 26 janvier. L’année est passée à la vitesse de l’éclair, difficile à croire que ce soit déjà fini.

Ce que j’en ai pensé : c’était une très bonne expérience. Vivre au quotidien dans un autre pays avec une autre culture, une autre langue, n’était pas aussi difficile que je ne l’imaginais. Probablement parce que j’étais déjà venue plusieurs fois, que j’étais bien préparée, que je connaissais du monde sur place, qu’on s’entre-aidait beaucoup entre étrangers… J’ai fait de belles rencontres, j’ai vu chaque saison défiler, j’ai voyagé un peu, j’en sais un peu plus sur cette culture, ses traditions, sa mentalité… Il y a eu des moments difficiles, l’administration, des problèmes de santé, m’adapter, mais me dire que j’ai pu vivre un an sans bien parler la langue et tout de même arriver à mes fins, c’est un vrai point positif pour moi. Une autre chose qui est super ici, c’est le sentiment de sécurité. Se balader à 3h du mat en mini-jupe, bourrée, le portable ou le porte-feuille dans la main, ici c’est possible. Difficile de revenir à Paris quand on a pris cette habitude de ne plus faire attention à ses affaires, de laisser son sac ouvert dans un restaurant ou de s’endormir paisiblement dans le métro.

Maintenant les mauvais côtés : j’ai travaillé 9 mois sur 12 comme une folle sur ma BD donc je n’ai pas pu trouver un travail ici, je n’ai pas pu sortir comme je le voulais, j’ai raté plein d’événements, je n’ai pas amélioré mon japonais (mais je le comprends mieux et je me fais comprendre, tout de même). Trouver un travail était une source de revenus bien sûr mais surtout la possibilité d’avoir un visa de travail et de rester un peu plus. Mais je me console en me disant que mon retour en France va m’apporter tout autant grâce à la BD, aux dédicaces, etc. Le deuxième point c’est l’argent. La vie coûte cher au Japon, j’en suis maintenant sûre. Les transports, le loyer, la nourriture mais aussi les loisirs et une vie nocturne plus développée ici font que je dépensais deux fois plus qu’en France. Le problème était aussi que je n’étais pas payée en yen, je devais donc retirer sur un distributeur toutes les semaines avec ma carte bleue. Je perdais quasiment 15 euros de commission à chaque retrait. Si je n’avais pas autant économiser avant de partir, il m’aurait été impossible de rester une année entière. Pour finir, la différence de mentalité peut être perturbante voire lassante. Des choses qui apparaissent comme des qualités au début (politesse exacerbée des japonais / respect des règles /gentillesse etc) deviennent presque des défauts avec le temps (finalement, on ne sait jamais ce que pensent les japonais, est-ce de la politesse ou de l’hypocrisie (problème du honne et tatemae) / les japonais respectent tellement les règles qu’ils n’arrivent pas à sortir des sentiers battus, personne ne traverse quand le bonhomme est rouge même s’il n’y a aucune voiture, au travail, les japonais sont monotâches, ils ne savent pas prendre d’initiatives / je m’émerveillais de la gentillesse des gens au début, à la fin je prenais ça pour de la niaiserie, j’avais envie de les secouer, de leur dire que la vie, c’était pas des « kawaii » à tout bout de champ…). Mais c’est peut-être le début d’un certain mal du pays…

Désolée si j’en surprends certains, c’est mon ressenti après un an ici. En aucun cas je dis que les japonais ont tord ou qu’en France c’est mieux, tout ça c’est juste une différence de culture. Mais au final, c’est cette trop grande différence qui fait que je n’ai pas envie d’y vivre toute ma vie. Certes je suis un peu frustrée après un an, je n’ai pas vu tout ce que je voulais, et je vais économiser pour revenir dès que je peux car c’est un très beau pays que j’adore. Certes j’ai dit que j’aurais voulu avoir un visa de travail pour pouvoir rester… mais pas plus de 2 ou 3 ans. Une dernière chose qui m’embêtait beaucoup, c’est la nourriture. Je suis compliquée car végétarienne et j’adore cuisiner. Le truc, c’est qu’ici il y a beaucoup de poisson. Je suis bien consciente que je suis complètement passée à côté de la gastronomie japonaise, même si j’ai pu compenser en mangeant des ramens, des sobas, du tempura, du tofu, du riz… C’est ça aussi le problème, j’ai mangé la même chose pendant un an. Autant dire qu’à la fin, manger n’était plus du tout un plaisir. Et cuisiner était tout autant difficile, le prix des fruits et légumes est incroyablement élevé. Faire une simple salade composée relève du luxe. J’ai donc mangé du riz et des pâtes pendant un an… et j’ai pris 7 kilos. Assez énervant car d’habitude c’est le contraire, une nourriture plus saine, moins sucrée et moins grasse font que les gens maigrissent ici.

Bref, je ne suis pas mécontente de rentrer en France. C’est aussi ça de voyager : s’ouvrir l’esprit, découvrir de nouvelles choses, et se rendre compte de ce qu’on a ou pas chez nous. Bien sûr je vais râler dès que je vais mettre un pied dans le métro parisien, les gens vont faire la gueule et se plaindre, le temps va être pourri, je vais garder mon sac près de moi quand je sors, et j’en passe. Mais je vais être contente de payer mon ticket de métro 1,70 euros, d’avoir une grappe entière de tomates pour le prix d’une seule tomate à Tokyo, d’entendre parler français et de comprendre ce que je lis, que les gens disent ce qu’ils pensent, et tout simplement de revoir mes amis et ma famille. Ce qui ne veut pas dire que j’ai envie de rester toute ma vie à Paris. J’ai hâte de découvrir d’autres pays et d’autres cultures (pourquoi un autre PVT ?).

Encore une fois, c’est mon avis, mon expérience. Et j’invite chacun à se faire sa propre idée en allant eux-même au Japon (quand cela sera possible ^^). Il me reste quelques semaines et je vais les passer à voyager en dehors de Tokyo (notamment dans le Kansai). J’espère aussi revenir plus tard et découvrir les autres régions. En attendant, le blog ne s’arrête pas, je vais continuer à conter mes aventures comme si j’y étais toujours, car j’ai un million de choses à partager avec vous :)

 

 Et en 2013 alors ?

  • Je termine le strip sur Nagano (il serait temps), et je vous en réserve bien d’autres !
  • Je suis invitée au Festival BD d’Angoulême du 31 janvier au 3 février avec Nathalie, on espère vous voir là-bas !
  • Nous sommes également invitée à « Complètement Manga » le 26 avril à Wimereux (Pas-de-Calais)
  • Je suis devenue officiellement freelance donc si vous avez des commandes ou des projets à me proposer, n’hésitez pas à me contacter ! Si vous êtes libraire, nous serons heureuses de dédicacer chez vous ;)

 

Voilà voilà ! Pardon pour ce post un peu long, j’ai essayé d’être le plus honnête possible… Je serai curieuse d’avoir vos retours et vos expériences en commentaire.

Et encore une fois, très bonne année à vous tous et à très bientôt !

 

Objectif PVT : l’Alien Card

 

Bon, article pas très fun mais beaucoup de gens m’ont demandé de parler de toutes les démarches administratives à faire en tant qu’expatrié au Japon. Le tout premier document à demander, qui sera notamment utile pour obtenir le reste, c’est l’ALIEN CARD ou Gaijin Card (ou en japonais : Gaikokujin Tōroku Shōmeisho 外国人登録証明書). En fait, il faut faire cette carte si l’on reste plus de 90 jours dans le pays (et pas forcément en PVT).

 

Il s’agit de votre carte d’identité au Japon, elle vous sera demandée pour beaucoup d’autres démarches importantes (comme acheter un téléphone portable, ouvrir un compte bancaire…) ou pour de simples tâches (comme récupérer un colis à la poste…). Il est indispensable de la faire faire dans les trois premiers mois suivant votre arrivée dans le pays. Une fois la demande faite, il faudra attendre plusieurs semaines avant d’obtenir la carte, le mieux c’est donc de s’y prendre le plus tôt possible.

 

 

Dans un premier temps, direction la mairie de votre quartier ! Moi il s’agissait de la mairie d’Ikebukuro. Pas besoin de rendez-vous. Une fois sur place, cherchez le service « Foreign Resident Registration « , prenez un petit ticket et attendez votre tour.

 

Objectif PVT : l'alien card Objectif PVT : l'alien card

 

Faites votre demande d’Alien Card : pour cela, il faut en votre possession deux photos d’identité (que j’ai pu faire à l’entrée de la mairie, 4 photos en couleurs pour 600 yens), votre passeport et si possible un document prouvant où vous habitez comme un contrat de location (je n’avais rien sur moi et ils ont galéré pour trouver mon immeuble sur leur carte, ils ont dû appeler mon manager, ça a duré une plombe). On vous remettra alors plusieurs papiers à remplir – rien de très compliqué, en plus il y a plusieurs exemples de modèles à disposition.

 

Objectif PVT : l'alien card  Objectif PVT : l'alien card

 

Comme l’Alien card ne vous sera remise que plus tard, il est tout de même possible de faire imprimer des attestations comme quoi vous attendez votre carte, comme ça vous pourrez d’ores et déjà commencer les autres démarches avec ces papiers-là (par contre, il faudra payer 400 yens par attestation). Il suffit maintenant d’attendre 2 ou 3 semaines pour retourner à la mairie et retirer votre carte avec votre jolie tête dessus :)

 

 

PS : merci à Tev d’Ici Japon pour m’avoir accompagnée à la mairie la première fois ^_^

 

 

Objectif PVT : l’assurance

Je fais une dernière parenthèse et après, promis je vous parle des choses fascinantes qui se passent dans ma nouvelle vie japonaise (comme par exemple aller au supermarché, ET OUAIS). Alors voilà, il faut que je vous parle des assurances en tant qu’expatrié au Japon ! Parce qu’une fois sortis de France, vous n’êtes plus couverts par la sécu donc même si vous êtes du genre précautionneux, il peut vous arriver n’importe quoi (genre une attaque de frelon japonais :P ) et ça peut vous coûter très cher. D’après des amis, la moindre consultation chez un médecin, ça chiffre déjà en centaine d’euros alors je vous parle pas des opérations ou autres trucs graves.

C’est pourquoi il est peut-être judicieux de souscrire à une assurance (dans ce cas précis, relative au PVT) avant de partir, c’est un certain budget tous les mois mais si jamais il vous arrive un pépin, vous serez bien content de l’avoir fait ^^
Objectif PVT : l'assurance

 

APRIL International, en plus d’assurer les français à l’étranger, propose une assurance pour le Programme Vacances Travail (PVT) au Japon complètement adapté pour les gens désirant passer 6 mois ou un an au Japon ou dans les pays concernés : Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du sud, Singapour, Argentine (et bientôt Taiwan). L’offre comprend le remboursement des frais de santé, le rapatriement, l’assurance bagage, la responsabilité civile, un soutien psychologique… et la possibilité d’adhérer à la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) qui remplace votre sécurité sociale où que vous soyez. Je vous laisse regarder les tarifs ici ainsi que les conditions générales là.
Objectif PVT : l'assurance

Pour finir, sachez qu’il existe d’autres assurances , avec toutes sortes de tarifs, des avantages et des inconvénients donc prenez bien le temps de vous renseigner et de comparer (le sujet est évoqué sur pas mal de forums). Gardez en tête qu’une assurance peu coûteuse offrira sans doute des plafonds moins intéressants donc à vous de voir…

 

Voilà bon, désolée pour le côté un peu « pub », dès mercredi prochain je retourne sur des strips « made in Japan » et j’ai un million de trucs à raconter, PROMIS :)